Fleron au XXe siècle, jusqu'à 1976.

Début de siècle, la commune de Fléron s'industrialise, les ateliers Bosson fabriquent les premières presses à briques destinées principalement à être exportées vers le Congo.

En 1905, un tilleul est planté près de l'église St Denis de Fléron pour commémorer le 75ème anniversaire de l'indépendance de notre pays.

En Août 1914, sous le commandement du Général Julien Mozin, le Fort de Fléron résiste héroïquement.

Avant la guerre de 1940, le commerce se développe, principalement le long de l'Avenue des Martyrs (N 3) entre le carrefour de la route de Romsée et le quartier de la gare.

En 1939, la jeunesse fléronnaise est mobilisée et est désignée pour occuper le Fort de Fléron.

Le 10 mai 1940 marque le début de l'invasion des Allemands. Le Fort de Fléron résiste jusqu'au 18 mai à 6 heures.

Dès 1941, des escadrilles d'avions alliés survolent régulièrement notre commune de nuit comme de jour. Le 8 décembre 1941, une bombe tombe malencontreusement sur l'école du Bac en faisant quatre victimes, détruisant du même coup le couvent des religieuses et une partie importante de l'école St Julienne. Cette même année, les Allemands réquisition- nent une cloche de l'église Saint-Denis de Fléron pour la refondre et en faire des engins de guerre.

Le 6 septembre 1944, de nombreux jeunes de l'entité de Fléron et des alentours se rendent au refuge de l'Armée Secrète situé au Château de la Famille Del Marmol à Forêt. Une attaque d'un groupe d'Allemands est perpétrée à ce moment. En représailles, le château est encerclé et incendié. Cette tragédie fait 64 victimes dont plusieurs fléronnais. C'est en ce souvenir que la grand route est dénommée « Avenue des Martyrs ». Cette même année, la chute de plusieurs V 1, l'un près des Onhons, un autre dans une prairie du Gueufosse, fait de nombreux dégâts, notamment au centre commercial de Fléron.

Le 7 septembre 1944, Fléron est libérée par un groupe de combat des troupes américaines de la 3ème Division Blindée sous les ordres du Colonel 'William Lovelady. Les combats font deux victimes américaines ainsi que de nombreuses victimes allemandes (dont un officier supérieur).

Après la guerre, le développement commercial de Fléron atteint le carrefour de la Clef.

1977, fusion avec Magnée, Retinne et Romsée. En 1948, suite à l'accroissement de la population des Moulins-sous-Fléron, une nouvelle paroisse est constituée. Sa chapelle est dédiée à Notre Dame des pauvres.

Fin des années 50, des moyennes surfaces de vente viennent compléter les commerces de quartier existants.

En 1971, une grande surface s'implante route de Micheroux à Fléron ce qui augmente l'attrait commercial. Cette implantation sera ensuite suivie de nombreuses autres chaînes de magasins.

En 1972, la dernière lavandière ne se rend plus à la source du Bac. En 1977, Fléron fusionne avec les anciennes communes de Magnée, Retinne et Romsée pour former la nouvelle entité de Fléron.